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REFERENCES BIOGRAPHIQUES
et CHAINONS D'ACTES
René Théophile Hyacinthe LAENNEC


Type de document LIVRE
Titre du livre Au pays de Laennec (1981)
Editeur Ville de Quimper
ISBN
Auteur Collectif
Ce personnage est le sujet principal du livre
Observations Livret de 48 pages
C'est vous

Type de document LIVRE
Titre du livre Quimper des rues et des noms au fil du temps
Editeur Cercle culturel Quimpérois
ISBN 2950656528
Auteur Jean François Douguet et Hervé Glorennec
Ce personnage n'est pas le sujet principal du livre
Il est cité en page(s) : 234
Notes de bas de page :
Observations
C'est vous

Type de document LIVRE
Titre du livre L'Histoire au coin de la rue - Morlaix et sa région tome 1
Editeur Editions du Dossen Morlaix 1983
ISBN
Auteur Daniel Appriou
Ce personnage n'est pas le sujet principal du livre
Il est cité en page(s) : pages 57 à 61
Notes de bas de page :
Observations De souche cornouaillaise, ses ancêtres furent notaires, corsaires, avocats, maire de Quimper. Entré à l'Ecole de Santé de Paris, il devient le collaborateur e Bayle, Bichat, Dupuytren et Corvisard. A 22 ans, il reçoit le premier prix de médecine et celui de chirurgie. Il s'installe dans le quartier St Germain. En 1810 il devient médecin personnel du cardinal Fesh oncle de Napoléon. Il s'intéresse à la pathologie pulmonaire et à la tuberculose. En 1816 il découvre le stéthoscope...
Déposé par adhérent cgf04281

Type de document Annuaire prosopographique de la France savante (partie Finistère)
Date
/1781

LAENNEC René Théophile Hacinthe

Naissance: 17 février 1781 à Quimper (Bretagne) (Finistère) - Décès: 13 août 1826 à Kerlouarnec (Finistère)

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Société(s)

Académie de médecine : Associé non résidant, 1820. Membre de la section de médecine, 1823, 1820-1826
Société anatomique de Paris, 1803-1826

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Biographie

Théophile Laennec est un médecin français.

Originaire de Bretagne, sa famille tenait dans la bourgeoisie un rang honorable. Depuis plusieurs générations, elle remplissait des fonctions au barreau, elle exerçait des magistratures locales. Le père de Théophile Laënnec avait fait d'excellentes études. Il cultivait les lettres et avait un certain talent pour la poésie. Veuf de très-bonne heure, avec des enfants en bas-âge, il abandonna le soin de les conduire à son frère, médecin distingué de la ville de Nantes.

A cause des évènements politiques et extérieurs, les Nantais avaient fermé leurs écoles et Théophile Laennec ne reçut qu'une première éducation imparfaite de la part de son oncle. Cependant la ville de Nantes était devenue un centre d'attaque contre les insurgés de l'Ouest. La république y avait formé plusieurs hôpitaux militaires. Appelé par une nombreuse clientèle, et déjà médecin de l'hospice civil, l'oncle de Laënnec fut encore fait médecin des armées. Le jeune Laennec le suivait chez les malades de la ville aussi bien que dans les hôpitaux. Il se passionna bientôt pour ce genre d'études. Dès ce moment, il fit de l'anatomie son étude favorite. Cette première étude le servit si bien dans celle des maladies, qu'on ne tarda point à le nommer élève interne dans l'un des hôpitaux militaires. L'autorité ayant résolu de tenter une expédition dans le Morbihan, Théophile Laennec fut choisi pour accompagner les troupes, campagne où il recueillit des notes dont il a tiré parti dans ses ouvrages. A l'âge de dix-neuf ans, c'est-à-dire en 1800, il vint à Paris. Aux études obligées de sa profession, il en associa d'auxiliaires : il reprit, pour s'approfondir, la langue latine ; il se familiarisa, par ses propres efforts, avec les écrivains grecs ; il s'intéressa au celtique.
En 1801, il eut au concours les deux premiers prix de chirurgie et de médecine. En 1804, deux thèses se suivirent de près sur Hippocrate, l'une en latin, l'autre en français. Il devient docteur en médecine en 1804, grâce à la seconde thèse, intitulée Propositions sur la doctrine d’Hippocrate, relativement à la médecine pratique. Cette même année, l'autorité créa dans le sein de l'École de Médecine, la Société de l'École. Cette nouvelle société fut d'abord composée de vingt-huit membres, c'est-à-dire de tout le personnel de l'École ; et comme au soin de répondre au gouvernement et à celui d'enseigner elle devait joindre encore le soin de perfectionner la science, elle se choisit des auxiliaires parmi les jeunes médecins de la capitale, et Théophile Laënnec fut un de ses premiers adjoints. Par ailleurs, il fut médecin de l'Hôpital Beaujon puis médecin de l’Hôpital Necker (Paris). Il devint professeur au Collège de France en 1822. Il fut également professeur à la Faculté de médecine de Paris, à la chaire de clinique interne, à partir de 1823. Il décède d'une phtisie pulmonaire.

L'oeuvre scientifique de Théophile Laënnec est importante. En 1804, il lut à la société de l'Ecole, un mémoire en deux parties sur les hydatides, ou vers vésiculaires. Dans la première partie, il établit pour le cinquième ordre, un nouveau genre celui des Acéphalocystes, ou le Splanchnococcus de Bremser; et une espèce nouvelle, celle des Cysticerques à double vessie, laquelle n'est probablement qu'une variété. Il marqua les caractères distinctifs des Acéphalocystes et les quatre modes de génération qui leur sont propres. Dans la seconde partie, il proposa un tableau systématique de tous les vers vésiculaires trouvés dans l'homme et dans les animaux. Il inscrivit les espèces dont l'existence est réelle, et celles dont l'existence est douteuse ou supposée. A ce mémoire se joignaient des dessins qui représentaient soit les vers eux-mêmes, dans leur état naturel, soit leurs parties principales grossies au microscope.

Il s'intéressa également aux entozoraies, s'efforçant d'en proposer un classement. Dans les années subséquentes, de 1805 à 1821, toujours attaché à la société de l'École, il en suivit les travaux et en accrut le nombre par les siens. Il établit des rapports soit en son propre nom, soit de concert avec Hallé, Chaussier, Leroux, Larrey, Lallemant. Le docteur Colombot, de Jussey, avait instruit la société des singulières guérisons qu'il avait obtenues, en traitant différentes fièvres intermittentes, par la solution arsenicale de Fowler. Charmés du détail des observations, Théodore Laënnec et Hallé en concluaient que, même dans le traitement des fièvres pernicieuses, l'art pourrait un jour substituer au quinquina l'arsenic. Dans ses communications, il s'attachait surtout à l'anatomie pathologique. Par exemple, il décrit, en 1806, les Mélanoses et, en 1815, une tumeur que l'on trouva dans la tête d'une femme morte, jeune encore, à la Salpêtrière. Cette tumeur par son lent développement hors du cerveau, avait comprimé toute la masse de cet organe, et y avait causé pendant cinq années d'atroces douleurs ; ce qui prouverait, contre certaines expériences, que la matière cérébrale n'est pas absolument dépourvue de sensibilité. Toutefois, la nature de cette tumeur n'était pas connue. Il en détermina les caractères ; il y retrouva tous ceux des tumeurs encéphaloïdes qu'il avait si soigneusement étudiées, et dont celle-ci réunissait en elle tous les états, depuis l'extrême crudité, jusqu'à l'extrême diffluence. Lorsqu'en 1812 parut le projet du premier Dictionnaire des sciences médicales, il fut appelé parmi les collaborateurs ; et c'est de son savoir que ce dictionnaire reçut une série d'articles substantiels sur les objets favoris de ses études, et comprenant, en premier lieu, des vues générales sur l'anatomie pathologique. En 1819, il publia deux volumes sur l'auscultation. Il y exposait sa méthode et ses résultats. L'ouvrage connut un grand succès et fut traduit en plusieurs langues.

René Théophile Laennec inventa le stéthoscope pour l'auscultation immédiate. Cette découverte lui permit de donner des descriptions détaillées des affections pulmonaires (tuberculose, gangrène, bronchectasie) et cardiaque. Il renouvela d'ailleurs la méthode d'auscultation.

Il fut un des fondateurs, avec Dupuytren de la médecine anatomo-clinique. Il étudia en particulier la cirrhose atrophique du foie d'origine alcoolique, connue sous le nom de "cirrhose de Laennec".

Société(s)
Académie nationale de médecine : Associé non résidant, 27 décembre 1820. Membre de la section de médecine, 24 janvier 1823).
Société anatomique de Paris : membre, le 4 décembre 1803, 1803

Une statue de René Théophile Laennec est inaugurée en août 1868 à Laennec.

Lieu d’exercice : Paris (3 rue du Jardinet)

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Sources biographiques

— Index biographique des membres, des associés et des correspondants de l’Académie de médecine : 1820-1990. 4e édition. Paris : Académie nationale de médecine, 1991. - Eloge faite le 1er décembre 1839 par le secrétaire perpétuel E. Pariset, Mémoires de l'Académie de médecine, Tome 8, p. 19-40 - Eloge par Henri Roger le 25 août 1868 à l'inauguration de sa statue. - Centenaire de sa mort le 14 décembre 1926 - Bicentenaire de sa naissance le 17 février 1981

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Bibliographie

- De l'auscultation médiate ou Traité du diagnostic des maladies des poumons et du coeur, fondé principalement sur ce nouveau moyen d'exploration, 1819
- Traité de l'auscultation médiate et des maladies des poumons et du cœur,1828
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Observations
Extrait du site du CTHS
Déposé par adhérent cgf18231

Type de document REVUE ou MAGAZINE
Nom revue / magazine Les Cahiers de l'Iroise
Périodicité trimestrielle
Date d'édition 1er trimestre 1956
1
Titre de l'article Quimper et la famille Laënnec
Auteur de l'article Dr Roger Kervran
L'article débute page... 28
Ce personnage n'est pas le sujet principal de l'article
Il est cité en page(s) : 29 et 30
Observations Décédé le 13/8/1845 à Ploaré, époux de Jacquette Guichard - inventeur du stéthoscope et a mis au point le diagnostic médical par auscultation.
C'est vous

Type de document REVUE ou MAGAZINE
Nom revue / magazine Les Cahiers de l'Iroise
Périodicité trimestrielle
Date d'édition 2ème trimestre 1979
2
Titre de l'article Laennec celtisant
Auteur de l'article Dr André Rousseau
L'article débute page... 98
Ce personnage est le sujet principal de l'article
Observations Laënnec s'est beaucoup intéressé à la langue bretonne et parlait très bien la langue. Relations de divers faits, de ses écrits et études à ce propos. Il est noté qu'il avait le même parrain que La Tour d'Auvergne (Théophile Corret né en 1743)
C'est vous

Type de document REVUE ou MAGAZINE
Nom revue / magazine Les Cahiers de l'iroise
Périodicité trimestrielle
Date d'édition 2ème trimestre 1980
2
Titre de l'article L'épouse de Laënnec
Auteur de l'article J.R
L'article débute page... 118
Ce personnage n'est pas le sujet principal de l'article
Il est cité en page(s) : 118
Observations Indication de la naissance à Brest St Louis le 11/11/1779 de Jacquette Guichard, fille de Joseph, traiteur, et de Catherine Jeanne Coriou, qui deviendra l'épouse de Laënnec.
C'est vous

Type de document REVUE ou MAGAZINE
Nom revue / magazine Le Lien du Centre Généalogique du Finsitère
Périodicité trimestrielle
Date d'édition 3ème trimestre 2002
83
Titre de l'article L'ascendance de Renée Théophile Laënnec
Auteur de l'article Carl Rault
L'article débute page... 35
Ce personnage est le sujet principal de l'article
Observations René Théophile Laënnec a vu le jour à Quimper le 17/02/1781. Son plus vieil ancêtre portant ce nom, Vincent, devait être né à Cadol dans les années 1540 et était notaire. Etude su ses ascendants. Un tableau généalogique agrémente cet article.
C'est vous

Type de document REVUE ou MAGAZINE
Nom revue / magazine Les Cahiers de l'Iroise
Périodicité trimestrielle
Date d'édition 3ème trimestre 2003
197
Titre de l'article Médecins et rues
Auteur de l'article Gérard Cissé
L'article débute page... 45
Ce personnage n'est pas le sujet principal de l'article
Il est cité en page(s) : 49
Observations Relation de sa vie et de sa gran de découverte médicale : le stétoscope.
C'est vous

Type de document JOURNAL
Nom du journal Le Télégramme Dimanche
Périodicité hebdomadaire
Date 42ème semaine 2012
Titre de l'article Laennec. L'homme à l'oreille d'or.
Auteur de l'article Erwan Chartier-Le Floch
L'article débute page... 20
Ce personnage est le sujet principal de l'article
Observations Journal du 14-10-2012. Son gd-père Michel Laennec a été maire de Quimper de 1763 à 1765. Sa mère décède de phtisie pulmonaire en 1786. Son père était fonctionnaire de la Marine, ne peut s'occuper de l'éducation de ses jeunes enfants. Il est confié avec son frère Michaud à un oncle prêtre à Elliant, puis à un autre oncle Guillaume médecin à Nantes. Titulaire chaire de médecine au Collège de France, après invention du stéthoscope. Epouse, en 1824, Mme Guichard-Argou. Décède le 13-8-1826 à Ploaré.
C'est vous

Type de document Wikipédia
Date
/2014

Inventeur du stéthoscope et a mis au point le diagnostic médical par auscultation.
Adresse WEB

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Observations
Décédé à Ploaré le 13/08/1826 à 45 ans.
C'est vous


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